• Ciflorette en mars 

    En ce premier jour de mars me revient enfin l'envie de me rasseoir à mon bureau, après d'intenses semaines consacrées à mener à bien ma "transition écologique" de la capitale (du moins celle des fruits et légumes qu'était pour moi Rungis) vers les vertes campagnes du Piémont pyrénéen, où mon cœur qui balançait entre les deux depuis tant d'années à fini par élire sa résidence ; et de mettre en images ou en mots quelques étapes de la vie de ce jardin, dont j'avais si longtemps rêvé durant mes années d'ex-ruralité citadine, ainsi que ces autres expériences du bon-vivre local, que j'ai à nouveau la chance de pouvoir aller chercher dans les espaces naturels alentour.

    Il faudra bien-sûr que se passe la frénésie du début, où tout semble être à commencer en même temps et où chaque nouvelle action appelle nombre de mises en place et d'ajustements préalables.

    Et puisqu'il faut commencer par quelque chose, je tenais à mettre à l'honneur la vigueur affichée par ces fraisiers de la photo, attendant bravement sous le givre l'arrivée des premiers rayons du soleil (après que l'apprenti jardinier que je suis les a lâchés dehors dans la nature, sans imaginer que l'on annonçait, malgré un beau temps quasi ininterrompu, la nuit la plus froide de ces dernières semaines), qui m'a incité à ressortir mon appareil photo, mes crayons et créer cette extension "nature" à Ramuncho : le blog... 

    De l'autre côté de cette même journée à quelques kilomètres de là, l'hiver, qui n'a finalement rien à envier aux autres saisons, continue de dévoiler son charme.


    1 commentaire